VIDÉO | Conférence-débat | Des promesses aux ambivalences du web expressif dans le mouvement maker : la voie du contre-faire

Cette communication veut prendre en considération le tournant socio-technique de la rematérialisation du numérique à travers le développement de l’internet des objets dans la perspective des promesses du web expressif. Ces promesses peuvent être résumées comme relevant d’un « pouvoir-dire » élargissant les capacités d’expression notamment à des sujets mineurs (adolescents) et minorés (femmes pauvres dans les pays en développement) sans pour autant faire disparaître les rapports de domination. Dans le cadre de l’extension de la connexion à toute chose qui suppose l’émission de mégadonnées, par exemple dans le cadre de la ville intelligente, il apparait que les scénarios d’usage s’orientent vers un privatisme datavore qui vient réduire cette capacité au profit d’un Big Data ventriloque. Dans le même temps, sur la base des résultants d’une recherche-action, on constate que la mouvance sociale du DIY essaime dans des espaces (fablabs, tiers lieux) dédiés à la fabrication personnelle où il est possible d’explorer la « voie du contre-faire » et de co-construire des objets connectés ouverts pourvoyant en données à partager comme des communs immatériels.  Finalement, l’on peut considérer que cette voie du contre-faire constitue un élément structurant du paradigme du « faire critique ».


Intervenante
Laurence Allard, maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV) actif sur les deux sites de Paris 3 et de Lille 3 (France). Elle est également en résidence au Carrefour Numérique/Cité des Sciences à Paris.

Cette communication a eu lieu le 20 octobre 2017.

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Ce contenu a été mis à jour le 20 juin 2019 à 16 h 24 min.

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