Conférence-Débat : Civic Engagement and Democracy in the Age of Internet: e-Governance Challenges in the Canadian Public Sector

Le vendredi 14 février s’est tenue la première conférence-débat de la programmation 2014 du LabCMO.

Présentée par Amanda Clarke, doctorante au Oxford Internet Institute (OII) à l’Université d’Oxford, l’activité portait sur l’engagement civique et la démocratie à l’ère d’Internet, ayant plus spécifiquement comme titre: « Civic Engagement and Democracy in the Age of Internet: e-Governance Challenges in the Canadian Public Sector ».

L’activité s’est tenue de 9h30 à 11h30, au local J-2615 (Pavillon Judith-Jasmin, UQAM). Elle sera aussi diffusée en vidéoconférence avec l’Université Laval (Pavillon La Laurentienne, salle 1444).

 

Intervenant

Amanda Clarke est doctorante au Oxford Internet Institute (OII) à l’Université d’Oxford, boursière de la Fondation Trudeau et chargée de cours à la School of Public Policy and Administration à l’Université Carleton. Ses recherches portent sur les liens entre les technologies de l’information, l’administration publique et l’engagement citoyen. Pour plus d’information, consultez: www.aclarke.ca

Résumé

En collaborant avec les citoyens, le secteur privé et les organisations de la société civile, les gouvernements peuvent mieux informer, et être mieux informés par ceux qui se trouvent hors de leurs murs. Ces processus peuvent aider les gouvernements à développer plus rapidement et efficacement des politiques et des services adaptés. Chercheurs et praticiens ont décrit avec enthousiasme le rôle qu’Internet, et en particulier les médias sociaux, pouvaient jouer dans l’amélioration des stratégies du secteur public visant l’implication des citoyens. Néanmoins, ces stratégies demeurent largement inchangées, malgré le fait que tant les acteurs gouvernementaux que non gouvernementaux sont maintenant plongés dans un environnement informationnel radicalement différent de celui qui prévalait quand ces stratégies « traditionnelles » de participation des citoyens ont été élaborées. En se concentrant sur le gouvernement fédéral canadien, Amanda Clarke explorera les barrières organisationnelles qui minent les tentatives des fonctionnaires de collaborer davantage avec le public via le Web. Les résultats de ses recherches mettent en évidence les limites d’Internet comme vecteur de participation citoyenne, et suggèrent que les valeurs et les structures des bureaucraties du secteur public doivent s’adapter pour mieux faire face aux réalités de l’ère numérique.

Ce contenu a été mis à jour le 10 septembre 2018 à 21 h 22 min.

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